L’École des sciences de la gestion a remis le 8 mai dernier ses Prix de la recherche 2014 à trois professeurs. Créé il y a 10 ans, ce concours a pour but de reconnaître et de mettre en valeur la contribution exceptionnelle en recherche des professeurs de l'École. Devant l'abondance et la qualité des candidatures soumises, le Comité de la recherche de l'ESG a eu la difficile tâche de déterminer les lauréats. 

Lors de la cérémonie de remise des prix, le doyen Stéphane Pallage a déclaré : " L'ESG célèbre la recherche. Elle célèbre aussi la pluralité des idées, des approches et des méthodes. Cette pluralité est une valeur essentielle qu'il est important de préserver".

Le Prix carrière a été attribué au professeur Luc Noppen, professeur au Département d’études urbaines et touristiques. Spécialiste reconnu au Canada et sur la scène internationale en matière de patrimoine et de paysage construit, Luc Noppen est professeur au Département d'études urbaines et touristiques de l'ESG depuis 2001. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain, communicateur réputé, professeur invité notamment à Paris, à Brest, à Harvard, à Vancouver, à Toronto, il est membre de la Société royale du Canada, docteur honoris causa de l'Université Jean-Monnet (France).  Il a reçu de nombreux prix qui témoignent de l'importance de son oeuvre et de sa pensée: Bourse Killam, Prix Thomas-Baillairgé de l'Ordre des architectes du Québec et Prix Gérard-Morisset, plus haute distinction du Québec dans le domaine du patrimoine.

Prix relève

Les professeurs Louis Baron et  Ariane Ollier-Malaterre, tous deux du Département d’organisation et ressources humaines (ORH), ont remporté un Prix relève accordé à un professeur qui a débuté sa carrière depuis moins de sept ans.

Louis Baron

Professeur au Département d'ORH de l’ESG depuis 2008, directeur des programmes de 2e cycle (DESS et MBA) en conseil en management, Louis Baron mène des projets de recherche novateurs et originaux en matière de coaching et de développement du leadership authentique. Sa production scientifique prolifique trouve de forts échos dans les médias qui sollicitent abondamment son expertise et auprès des praticiens qui s’en inspirent.  Ses travaux lui ont déjà valu de nombreuses récompenses de la communauté scientifique, notamment deux prix de la prestigieuse Academy of Management. Louis Baron est respecté de ses pairs et des étudiants qu'il dirige aux cycles supérieurs pour sa rigueur, sa créativité et sa capacité de collaboration hors du commun. 

Ariane Ollier-Malaterre

Professeure au Département d'ORH de l'ESG, P.h.D. de l'ESSEC Business School, Ariane Ollier-Malaterre s'intéresse principalement à l'inteface travail-famille aux plans des individus, des organisations et des politiques publiques, et ce dans divers pays. Elle a enseigné et poursuivi ses recherches auparavant à l'Université McGill, à la Rouen Business School et la Carroll School of Management du Boston College. Ses recherches lui ont déjà permis d'atteindre un rayonnement international, comme en attestent les revues dans lesquelles elle a publié ou arbitré des articles, ainsi que les nombreuses conférences internationales auxquelles elle a participé. Ses recherches ont notamment intéressé des médias tels que le Financial Times, le Wall Street Journal et Le Monde. Ariane Ollier-Malaterre est désormais reconnue par ses pairs comme une experte de la gestion des frontières entre vie professionnelle et vie personnelle (notamment sur les médias sociaux), de la flexibilité au travail et elle poursuit ses recherches comparatives en la matière entre divers pays.

Le 8 mai dernier, la Section du Québec de l’association Dirigeants financiers internationaux Canada (DFI Canada) a annoncé les noms des lauréats 2014 du concours «Les As de la finance». Guillaume Lavoie, diplômé de l’École (B.A.A. 2003) et vice-président Finances du Groupe Tabac Scandinave Canada, a récolté les honneurs dans la catégorie «Dirigeant financier de la relève».

«Les As de la finance» est un concours qui s’adresse à tous les chefs de la direction financière et aux vice-présidents finances québécois. Il vise à reconnaître les réalisations professionnelles et l’engagement dans la communauté de trois dirigeants financiers d’exception.

M. Louis Marcotte, président de la Section du Québec de DFI Canada a affirmé : «Les dirigeants financiers jouent un rôle crucial dans les hautes sphères des organisations et contribuent activement au succès de celles-ci, et les lauréats de cette année le démontrent fortement».

À propos de DFI Canada
Dirigeants financiers internationaux Canada est une association professionnelle intersectorielle de hauts dirigeants financiers. Les membres de l’association représentent un nombre important d’entreprises canadiennes parmi les plus influentes et les plus prospères

L’ESG transmet toutes ses félicitations à Monsieur Lavoie.

Guillaume Éthier reçoit le prix Phyllis-Lambert 2014 et le prix Jean-Pierre-Collin pour ses recherches en études urbaines.

Guillaume Éthier, récemment diplômé du doctorat en études urbaines, vient de remporter deux prix pour sa thèse, laquelle fera l'objet d'un ouvrage qui sera publié aux Presses universitaires du Québec d'ici la fin de l'année. «L'icône autopoïétique: l'architecture de la renaissance culturelle à Toronto (1999-2010)», soutenue sous la direction des professeurs Lucie K. Morisset et Jean-François Côté, lui a valu le prix Phyllis-Lambert 2014 ainsi que le prix Jean-Pierre-Collin.

Prix Phyllis-Lambert
Le prix Phyllis-Lambert 2014 est décerné annuellement par la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM (ESG UQAM) à un candidat ayant soumis la meilleure thèse de doctorat ou le meilleur mémoire de maîtrise portant sur l'histoire de l'architecture au Canada. 

Le jury a unanimement reconnu la valeur du travail de Guillaume Éthier et souligné que cette thèse «fait le pont entre l'architecture, l'urbanisme et les études urbaines. Elle se penche sur l'impact du geste architectural sur la vie urbaine et sur l'évolution métropolitaine; elle clarifie de façon concluante l'apport d'une architecture spectaculaire à la transformation de la ville contemporaine. La relation entre les faits bâtis et l'imaginaire social qu'établit la thèse est structurée de manière féconde pour assurer à cette recherche des retombées intéressantes.»

Le prix, qui lui a été remis dans le cadre du Congrès annuel de la Société pour l'étude de l'architecture au Canada,  le 28 mai dernier, à l'Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton, consiste en une bourse de 1 500 dollars offerte par le Forum canadien de recherche publique sur le patrimoine, ainsi qu'en la prise en charge par la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain des frais de voyage et de séjour du lauréat au Congrès annuel de la Société pour l'étude de l'architecture au Canada. 

Prix Jean-Pierre-Collin
Le diplômé a obtenu le prix Jean-Pierre-Collin le 22 mai dernier. Ce prix, assorti d'une bourse de 1000 $ et décerné par le réseau Villes Régions Monde (VRM), lui a été remis lors du colloque de la Relève VRM. VRM est un réseau interuniversitaire voué à la concertation, à l'animation de la recherche et de la formation ainsi qu'à la valorisation et à la diffusion des résultats de la recherche en études urbaines et spatiales.

Postdoctorat
Guillaume Éthier complète actuellement un postdoctorat  sur l'architecture iconique contemporaine et ses origines à l'école d'architecture de l'Université d'Édimbourg, en Écosse, pour lequel il a obtenu une bourse du FQRSC. Il amorcera un deuxième postdoctorat dès janvier 2015 à à l’Institut d’études canadiennes de l’Université McGill, pour lequel il a obtenu une bourse postdoctorale du CRSH. Celui-ci portera sur l’urbanisme créatif.

L'ESG UQAM félicite Stéphane Laville, étudiant à la maîtrise en finance appliquée, qui a reçu récemment le prix du meilleur mémoire de maîtrise attribué lors des Journées de la finance mathématique.

Le mémoire de M. Laville, intitulé "Tarification de dérivés de taux d'intérêt présentant des clauses implicites"  a été effectué sous la supervision de Ramzi Ben Abdallah, professeur au Département de finance de l'École des sciences de la gestion.

La délégation de l'ESG UQAM a remporté la quinzième édition du Défi marketing de l'Association des professionnels de la communication et du marketing (APCM). Des finissants en marketing de cinq universités s'affrontaient lors de cette compétition interuniversitaire.  

L'École félicite les membres de l'équipe gagnante:  Laurent Beauchamp-Doucet, Guillaume Lemay, Tara-Alexandra Roberge, Sabrina Tremblay et Roxane Trudeau, de même que Line Ricard, professeure au Département de marketing de l'École, qui a encadré l'équipe et partagé son expertise !

C'est la quatrième année consécutive que l'École des sciences de la gestion remporte le Défi marketing.

Félicitations à Soumaya Ben Letaifa qui a remporté récemment un Best Paper Award lors de la 13th International Research Conference in Service Management tenue à La Londe les Maures (France). Cet honneur lui a été attribué pour son article en corédaction intitulé "Service Ecosystem Perspective at the Base of the Pyramid: Implications for Research and Practice".

Félicitations à Pierre Fortin, professeur émérite du Département des sciences économiques de l’École des sciences de la gestion, et à la diplômée Amina Gerba (B.A.A. gestion et intervention touristiques, 1992; M.B.A., 1993) qui ont été nommés chevaliers de l’Ordre national du Québec.

Institué en 1984 par le Parlement du Québec, l'Ordre national, qui comporte les grades de grand officier, d'officier et de chevalier, est décerné annuellement à des femmes et à des hommes d'exception qui se sont illustrés dans différentes sphères d'activité de la société québécoise. Cette année, 35 personnes ont reçu l'un des trois grades.

Le professeur Pierre Fortin a principalement bâti sa réputation dans le domaine de la politique économique et sociale. Sa rigueur scientifique et ses conseils ont été d’un apport précieux pour les décisions de politique publique ou d’entreprises. Reconnu comme l'un des plus éminents économistes du Québec, il a notamment présidé le Groupe de travail sur l’investissement des entreprises (2007-2008), coprésidé le Comité d'experts sur la réforme de la sécurité du revenu (1995) et assisté le premier ministre comme conseiller économique principal (1984-1985).

Entrepreneure d’origine camerounaise, Amina Gerba a su se tailler une place dans la société québécoise tout en se donnant pour mission de promouvoir une image positive, riche et dynamique de l’Afrique comme nouvelle terre de possibilités d’affaires pour l’Amérique du Nord. C'est à elle que l’on doit l'événement Forum Africa, un grand rendez-vous international des affaires qui se déroule à Montréal. Au milieu des années 90, Amina Gerba a lancé deux entreprises de produits de beauté équitables à base de beurre de karité, Kariliss et Kariderm, ainsi qu’une firme de communication et de développement international, Afrique Expansion, bien connue pour sa revue Afrique Expansion Magazine.

Félicitations à Ariane Ollier-Malaterre, professeure au Département d'Organisation et ressources humaines de l'ESG UQAM, qui a remporté le Rosabeth Moss Kanter Award for Excellence in Work-Family Research pour un article, produit en collaboration avec trois chercheures européennes, intitulé National context in work-life research: A multi-level cross-national analysis of the adoption of workplace work-life arrangements in Europe. Le prix lui a été remis à New York la semaine dernière lors du Work and Family Researchers Network Conference.

Nommé en l'honneur de Rosabeth Moss Kanter, dont les travaux ont eu une influence déterminante sur les problématiques touchant le travail et la famille, le Kanter Award est attribué au meilleur article en la matière publié au cours de l'année. Les finalistes sont sélectionnés par un comité de pairs comptant plus de 45 membres, sans aucun processus d'inscription ou de proposition de candidature. Cette année, cinq finalistes ont été sélectionnés à partir de 2,500 articles publiés dans 77 revues influentes dans le monde en 2013.

La professeure Ollier-Mataterre s'intéresse à l'interface travail-famille et en particulier aux différents moyens que les individus utilisent pour mettre des frontières entre vie professionnelle et vie privée. Elle a reçu en mai dernier le Prix de la recherche de l'ESG UQAM, dans la catégorie Relève, remis chaque année à un professeur ayant débuté sa carrière depuis moins de sept ans.

Le professeur Prosper Bernard, du Département de management et technologie de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, vient d'être doublement honoré par la province de Jiangsu, en République Populaire de Chine, pour sa contribution exceptionnelle, depuis plus de 20 ans, à l'éducation en gestion. On lui a décerné la médaille du travail et la médaille de l'amitié. Il est l'un des trois Canadiens et le seul Québécois parmi les 49 personnalités étrangères qui ont été honorées pour avoir contribué au développement de la Chine dans le respect des politiques du gouvernement chinois et de ses citoyens.

Ces prix lui ont été remis pour avoir dirigé l'implantation d'un MBA de l'ESG UQAM avec la China University of Mining and Technology (CUMT). Il s'agissait du premier programme de MBA d'un pays étranger accrédité par le gouvernement chinois. Le programme est maintenant offert dans trois villes de Chine : Xuzhou, Suzhou et Shanghai.

Expert en gestion internationale, le professeur Bernard a aussi été honoré pour son rôle dans le développement social et économique du Jiangsu et pour son travail de promotion des relations d'amitié entre la Chine et le Canada et entre le Jiangsu et le Québec.

Prosper Bernard a donné de nombreuses conférences en Chine et en Amérique du Nord sur les relations entre le Canada et la Chine ainsi qu'entre le Québec et le Jiangsu. Un de ses livres a été publié en mandarin avec le soutien du gouvernement chinois. Il a récemment publié des ouvrages (en français, en anglais et en mandarin) sur les Canadiens qui ont donné leur vie pour la Chine durant l'invasion japonaise.

Ces prix soulignent enfin le rôle joué par le professeur dans la création de One World Research Group, un groupe international de recherche, et sa contribution à la formation d'une relève professorale en Chine grâce au soutien accordé aux professeurs chinois qui participent à un stage postdoctoral à l'Université.

Félicitations à la professeure Soumaya Ben Letaïfa, du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, qui a remporté le Global Innovation and Knowledge Academy Paper Award 2014, obtenu à Valence (Espagne) pour son papier sur les villes intelligentes : “ How to Strategize Smart Cities?: Revealing the SMART model. ”

La vice-doyenne à la recherche de l’ESG UQAM, Nathalie Drouin, a été reçue récemment à titre de Distinguished Visiting Scholar à l’University of Technology de Sydney (Australie) récemment. Son séjour, d’une durée de 3 semaines, lui aura notamment permis de prononcer une conférence devant les membres du Project Management Institute, section de Sydney, des Masters Classes en gestion de projet, de discuter de partenariat de mobilité étudiante entre les institutions, de siéger comme évaluateur externe dans la présentation d’une thèse de doctorat.

Qualifié de « très fructueux » par ses hôtes de l’University of Technology de Sydney, son séjour lui a valu une invitation à titre de professeure invitée à cette institution.

Deux équipes d’étudiants de l’École des sciences de la gestion de l'UQAM se sont hissées parmi les 20 finalistes, sur un total de 2540 équipes dans le monde, au concours international organisé par le géant Google : Le Google Online Marketing Challenge (GOMC).

Europe : 1144 équipes
Moyen-Orient  et Afrique : 104 équipes
Asie-Pacifique : 363
Amériques : 929

Le défi posé aux étudiants était de créer une véritable campagne de marketing en ligne sur  la plateforme publicitaire Adwords, avec un budget de 250$, pour le compte d'une organisation sans but lucratif ou d’une petite entreprise.

Cette compétition universitaire internationale impliquait, pour chaque équipe formée de 3 à 6 participants, de définir une stratégie de e-marketing, en évaluer les résultats, la gérer, pour fournir à l’entreprise représentée des recommandations de marketing en ligne ayant un impact positif sur son développement des affaires.

Au total, l'ESG UQAM comptait trois équipes, dirigées par Harold Boeck, professeur au Département de marketing, qui représentaient autant d'entreprises québécoises. "La performance de nos étudiants a été exemplaire" souligne le professeur. Les équipes qui représentaient Les Cabanons Québécois JMP et l'entreprise Crossfit Fabrik se sont classées respectivement au 4e et au 6e rang dans les Amériques, ce qui leur a valu une place parmi les 20 finalistes au niveau mondial. Une troisième équipe, qui avait choisi l'entreprise Ciel! Mon Café, a obtenu la 8e position dans les Amériques et a été semi-finaliste au niveau mondial.

La compétition, qui durait trois semaines était précédée d’un entraînement de plus de trois mois pendant lesquels les étudiants de l’ESG ont bénéficié des précieux conseils prodigués par des consultants et experts en marketing Web et spécialistes en référencement, notamment :  

• Nicolas Prieur, Directeur SEM-Analytics (Cossette Média)

• Pascal-Philippe Bergeron, Lead - marketing de recherche (AdViso Conseil)

• Jean-François Renaud, associé (AdViso Conseil)

• Antoine Théorêt-Poupart, Senior Acquisition Manager (Frank & Oats)

• Nicolas Cliche, Internet Marketing Director (BizTree)

• Matyas Gabor, Vice-President, Vice-président, Conseil (W.illi.am)

L’École des sciences de la gestion est première de classe en marketing et ses étudiants ne cessent de s’illustrer aux compétitions interuniversitaires dans le domaine, par exemple en remportant depuis quatre années le Défi Marketing organisé par l'Association des professionnels de la communication et du marketing (APCM).

Par décision de son Conseil d'administration et sur la recommandation de de l'École des sciences de la gestion et de la Faculté des arts, l'UQAM a décerné le 14 octobre dernier un doctorat honoris causa à Jean Pierre Desrosiers, comptable professionnel agréé et grand philanthrope. Par ce geste, l'Université veut souligner l'engagement soutenu de cet amoureux des arts dans le domaine de la création et son action pour développer un réseau arts-affaires à Montréal.

L'événement a eu lieu au Théâtre du Rideau Vert en présence de sa directrice artistique, Denise Filiatrault, et de représentants de l'UQAM. Quelque 300 amis, collaborateurs et membres de la famille du mécène étaient également présents. Le doyen de l'ESG UQAM Stéphane Pallage  et la doyenne de la Faculté des arts Louise Poissant ont présenté l'éloge à Jean Pierre Desrosiers.

En plus d'œuvrer auprès d'importants cabinets comme Ernst & Young, KPMG et Fasken Martineau, Jean Pierre Desrosiers a contribué à transmettre ses connaissances de la comptabilité et de l'audit par son enseignement à l'ESG UQAM, à HEC Montréal et à l'Ordre des comptables professionnels agréés du Québec.

Un engagement exceptionnel
Au début des années 1980, Jean Pierre Desrosiers accepte de siéger au Conseil d'administration de la compagnie de danse contemporaine La La La Human Steps, une décision qui marquera le début d'un engagement majeur dans le milieu des arts à Montréal. Puis, soit en siégeant bénévolement à des conseils d'administration, soit en agissant comme leader de campagnes de financement, Jean Pierre Desrosiers s'engage auprès d'autres centres d'arts et compagnies de danse, de théâtre et de cirque, dont le Cirque Éloize, le Théâtre La Chapelle, le Théâtre Prospero, le Théâtre Centaur, la Compagnie Marie Chouinard, le Musée des beaux-arts de Montréal, Arion Orchestre Baroque, la Semaine de la Mode, les festivals Sensation Mode et le Théâtre du Rideau Vert.

«J'ai compris tôt qu'on n'avait pas besoin d'être riche pour être généreux. Tout naturellement, au fil de ma carrière comme expert-comptable et professionnel du milieu des affaires, j'ai été amené à m'impliquer en philanthropie et à concentrer mon action dans le monde de la culture et des arts», a souligné le nouveau docteur honoris causa en faisant référence à ses origines et à son parcours.

Jean Pierre Desrosiers est membre du Conseil d'administration du Conseil des arts de Montréal et président de son comité arts-affaires, par lequel il encourage des professionnels comme lui à prendre part à la gestion de compagnies artistiques, créant ainsi des échanges entre les deux mondes. Appuyé d'amis et de collaborateurs, il consacre chaque année des centaines d'heures à ces activités bénévoles. Ses efforts ont porté fruit puisqu'il est parvenu, dans la dernière décennie, à récolter en moyenne un million de dollars par année au profit d'organismes artistiques.

Une équipe formée d’une étudiante et de deux diplômés de l’École des sciences de la gestion a été sélectionnée par Futurpreneur Canada pour développer et commercialiser Beeye, un outil qui favorise la gestion des activités, des ressources humaines et des finances des petites et moyennes entreprises. Ce système logiciel a été créé par Julie Delisle, étudiante au doctorat en administration, Adrien Sicard et Antoine Lemaitre, diplômés de la maîtrise en gestion de projet, ainsi que leur associé Yury Doroshenko.

Les jeunes entrepreneurs ont reçu chacun une trousse de démarrage comprenant un montant de financement pouvant atteindre 50 000 $, offert conjointement par la Banque de développement du Canada et le Fonds d'innovation Spin Master. Les lauréats seront également jumelés avec un mentor, participeront à des activités de réseautage et prendront part à un atelier de réflexion conceptuelle et de recherche d’idées créatives.

Futurpreneur Canada est un organisme à but non lucratif qui offre du financement, du mentorat et des outils de soutien aux propriétaires d’entreprises de 18 à 39 ans.

En juin dernier, les fondateurs de Beeye – le terme fait référence à l'acronyme B.I., qui signifie business intelligence –  avaient conclu une alliance avec l'investisseur Alexandre Taillefer à l'émission Dans l'œil du dragon, diffusée sur les ondes de Radio-Canada. L'équipe a également remporté le deuxième prix du concours Mon Entreprise 2014 du Centre d’entrepreneuriat de l’ESG UQAM.

Source: Jean-François Ducharme, Nouvelles UQAM

Le Réseau ESG UQAM saluera la brillante carrière de sept diplômés de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM), le 18 novembre prochain lors de son Gala Prix Performance annuel.

Sous la présidence d'honneur de Sylvain Roy (B.A.A. 91), président de Rogers Québec, l'événement se déroulera à la salle Le Parquet du Centre CDP Capital, en présence du recteur de l'UQAM, Robert Proulx, du doyen de l'ESG UQAM, Stéphane Pallage et du président du jury, Jean-Paul Gagné, éditeur émérite du journal Les Affaires et docteur honoris causa de l’UQAM (2012).

Les lauréats sont :

GESTIONNAIRES 2014

Pierre Alary, FCPA, FCA (B.A.A. 78 )
Vice-président principal et chef de la direction financière, Bombardier inc.

Pierre Miron (B.Sc.A. 85)
Premier vice-président, Opérations et technologies de l’information, Caisse de dépôt et placement du Québec

Martin Thibodeau (M.B.A 02)
Président, Direction du Québec, RBC Banque Royale

Kathleen Zicat (M.B.A 94)
Première vice-présidente, Particulier Québec, Banque Nationale du Canada

JEUNE LEADER 2014

Melissa Denis (B.A.A. 03)
Directrice des ventes nationales et sectorielles, Solutions d’affaires, TC Média

COUP DE COEUR 2014

Diane Gosselin (M.B.A. 05)
Présidente et directrice générale, CQDM

PRIX HOMMAGE 2014

Le Réseau ESG UQAM rendra hommage au directeur général du Centre d’entrepreneuriat de l’ESG UQAM et chargé de cours au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale, Michel Grenier (M.B.A. 03).

Jury 2014

Un jury externe a évalué l’ensemble des dossiers soumis. Le comité de sélection, composé de diplômés de l’ESG UQAM et d’anciens lauréats du Gala Prix Performance, s’est réuni en juin dernier afin de sélectionner les meilleures candidatures. Le choix final des lauréats s’est fait à la suite d’une rencontre de tous les finalistes en septembre dernier.

Le jury 2014, présidé pour une 11e année consécutive, par Jean-Paul Gagné, est composé de:

Marie-Claude Boisvert, (B.A.A. 87) Prix Performance 11
Chef de l’exploitation, Desjardins Entreprises Capital régional et coopératif, Mouvement Desjardins

Benoit Deshaies, (M.B.A. 93) Prix Performance 97
Directeur, Division tourisme, Investissement Québec

Pierre Garneau, (M.B.A. 01) Prix Performance 05
Chef, Excellence opérationnelle, Glaxo Smithkline

Jean Gattuso, (M.B.A. 97) Prix Performance 98
Président et chef de l’exploitation, Lassonde inc.

Le Réseau ESG UQAM souligne la contribution de ses partenaires pour la tenue de cet événement: Rogers Communications, journal Les Affaires, Ordre des comptables professionnels agréés du Québec, Allstream, RBC Banque Royale, Richter, Bombardier Transport et Réseau Action TI.

Réseau ESG UQAM
L’association des diplômés de l’École des sciences de la gestion compte 80 000 diplômés. Regroupement par excellence des leaders en gestion, le Réseau offre aux diplômés, étudiants de l’ESG et aux leaders du milieu des affaires un lieu privilégié et dynamique d’échanges et de contacts leur permettant de créer et de maintenir des liens d’amitié et professionnels.

Le professeur Kristian Behrens, professeur au Département de sciences économiques de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, a été élu par la Société royale du Canada au sein de la 1re cohorte du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les répercussions régionales de la mondialisation à l’ESG UQAM, Kristian Behrens est un théoricien appliqué dont les recherches sont axées sur l’économie urbaine et le commerce international. Il a rédigé de nombreux articles publiés dans de prestigieuses revues internationales. Ses contributions clés portent sur la concurrence monopolistique et ses applications à la géographie et au commerce. Il s’est penché sur des problématiques urbaines telles que le tri du capital humain entre les villes et les inégalités au sein des villes. Il a récemment commencé à développer et appliquer de nouveaux outils d’analyse utilisant des données micro-géographiques détaillées.

Cette première cohorte du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science, dont fait partie le professeur Behrens, compte 91 membres qui représentent, selon la Société royale du Canada « la nouvelle génération de l'excellence intellectuelle, scientifique et artistique au Canada ». 

Ensemble, les membres du Collège aborderont des problématiques d’une importance majeure pour les nouveaux intellectuels, artistes et scientifiques afin de faire progresser le savoir et d'enrichir la société, en mettant à profit les approches interdisciplinaires promues par ce nouveau collège de la Société royale du Canada.

Toutes nos félicitations à l'équipe masculine de soccer les CITADINS de l'UQAM - dont la majorité des joueurs sont étudiants à l'École des sciences de la gestion - qui remporte le championnat de la ligue du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Elle a en outre remporté la finale des séries éliminatoires du RSEQ,  une première dans l'histoire du programme. L'équipe participera au Championnat canadien du Sport interuniversitaire canadien – SIC qui se déroulera du 5 au 9 novembre prochain à l’université du Prince-Édouard à Charlottetown.

Voici les étudiants de l’École qui sont membres de cette équipe championne :

- Imad Agday, baccalauréat en administration

- Issam Bousekri, baccalauréat en économie

- Simon-Pierre Côté Kougnima, baccalauréat en administration   

- Wilfred Girard, maîtrise en finance appliquée

- Yannis Hammiche, baccalauréat en design de la mode

- Maisha Kalonda, baccalauréat en gestion publique

- Louis Lauzier-Jobin, baccalauréat en urbanisme

- Maxime Lecompte, certificat en administration

- Thibaud Moulinas, baccalauréat en marketing

- Christian Ramirez, baccalauréat en sciences comptables

- Édouard Tessier-Blais, baccalauréat en administration     

- Mathieu Yala, baccalauréat en administration

En 1929, après deux ans de débats juridiques, la plus haute cour d'appel du Canada - le Comité judiciaire du Conseil privé de Londres (en Angleterre) - a déclaré que le mot «personne» pouvait désigner aussi bien une femme qu'un homme. La décision a ouvert les portes du Sénat aux femmes et a préparé le terrain à leur participation accrue à la vie publique et politique. Si les Canadiennes en sont arrivées là, c'est grâce aux démarches entreprises en 1927 par cinq Albertaines, surnommées les Célèbres cinq. Leur combat judiciaire est connu depuis comme l'affaire «personne».

Cinquante ans plus tard, en 1979, le gouvernement du Canada a institué les Prix du gouverneur général en commémoration de l'affaire «personne» afin de souligner ce tournant majeur dans l'histoire des femmes au pays. Les récipiendaires de ces prix perpétuent la tradition de courage, d'intégrité et de détermination des Célèbres cinq au cœur de l'affaire «personne».

L'accès à des fonctions stratégiques

Louise Champoux-Paillé travaille depuis plus de 25 ans à élargir la place faite aux femmes aux plus hauts échelons des institutions publiques et privées du Canada. Cette pionnière a elle-même occupé des postes de haute direction. Elle a notamment été présidente fondatrice du Bureau des services financiers du Québec, vice-présidente exécutive et directrice générale de l'Ordre des administrateurs agréés et présidente de Leucan, organisation au service des enfants atteints de cancer et de leucémie.

Ses recherches et son action bénévole auprès de nombreux organismes, notamment le Groupe international de recherche en éthique financière (GIREF), ont permis de promouvoir la saine gouvernance et l'accès des femmes à des fonctions stratégiques. Ainsi, elle a présidé pendant près de 10 ans le Comité Accès 51 de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et publié des répertoires afin de faire connaître les talents féminins au sein de la société.

La chargée de cours poursuit son engagement en participant au Comité Cravates Roses de la Conférence régionale des élus de Montréal et soutient l'accès des femmes à des postes de haute direction grâce à son travail de mentor, d'enseignante et de vigie dans les médias sociaux. Par ses activités professionnelles et son engagement social et citoyen, elle a encouragé une nouvelle relève de dirigeantes et d'administratrices.

Économiste de formation et Fellow de l'Ordre des administrateurs agréés, Louise Champoux-Paillé détient un MBA de l'ESG UQAM et une maîtrise en muséologie de l'UQAM. En 1994, elle est devenue la première femme à recevoir un Prix Performance de l'ESG UQAM, en reconnaissance de sa contribution à la collectivité. En 2012, le gouvernement du Québec l'a décorée de l'Ordre national du Québec. Elle préside actuellement le conseil d'administration du Cercle des administrateurs de sociétés certifiés.

En lien avec l'obtention de ce prix, Louise-Champoux Paillé a été nommée personnalité de la semaine du 2 novembre du quotidien La Presse.

L’École des sciences de la gestion de l’UQAM est au nombre des meilleures écoles de gestion dans le monde selon le classement 2014 établi par Eduniversal dans 154 pays. Elle figure à nouveau parmi les « Top business school with significant international influence » au Canada.

Reconnue pour la qualité de son enseignement pratique, l’excellence de sa recherche appliquée et sa présence internationale, l’École des sciences de la gestion affirme son leadership par une vision audacieuse et porteuse d’avenir.

L'Université a rendu hommage à Bernard Landry,  influent professeur de l'École des sciences de la gestion au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale, en lui attribuant la Médaille de l’UQAM, sur la recommandation de l'ESG. Un geste qui reconnaît l'engagement de l'ancien premier ministre et penseur du Québec moderne dans le développement et la défense des intérêts québécois, de même que dans l’avancement de l’UQAM par la formation de plusieurs générations d’étudiants.

La Médaille de l’UQAM est attribuée à des personnes en reconnaissance de leur contribution remarquable à la société et au rayonnement de l’Université, tant sur le plan local qu’international. Cet hommage lui a été rendu lors de la collation des grades des étudiants de l'École des sciences de la gestion le 16 novembre dernier.

Participer aux débats

Né en 1937 à Saint-Jacques de Montcalm, Bernard Landry a obtenu une licence en droit de l’Université de Montréal et a été admis au Barreau du Québec en 1965. Pendant ses études, il a fondé et présidé l’Association générale des étudiants de l’Université de Montréal et a participé activement aux grands débats de la Révolution tranquille. Il a alors mené de nombreuses batailles, notamment pour la création d’un ministère de l’Éducation et d’un régime de bourses.

Son entrée dans la sphère politique remonte à 1964, alors que René Lévesque, à l'époque ministre libéral des Richesses naturelles, l’a invité à rejoindre son ministère et l’a encouragé à parfaire sa formation en France. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, en 1967, il a fondé et présidé l’Association générale des étudiants québécois en France.

Bernard Landry est revenu au Québec en 1967 et s’est joint au Parti québécois en 1968. Membre de l’exécutif de ce parti à compter de 1974, il a été élu député de la circonscription de Fabre en 1976. René Lévesque l’a nommé ministre d’État au Développement économique en 1977. Il a publié, en 1979, «Bâtir le Québec», un énoncé de politique économique, en vue de la préparation du référendum de 1980.

Professeur admiré

C’est en 1986 que Bernard Landry entame une carrière de professeur à l’École des sciences de la gestion. Son expérience à titre de ministre sur la scène internationale, sa connaissance intime des mécanismes économiques internationaux et ses qualités d’orateur en ont fait un professeur admiré par ses étudiants. Au cours de cette période, il a contribué à la création de la Chaire de recherche sur la mondialisation des marchés de l’agro-alimentaire, dont il est devenu le premier titulaire.

Toujours engagé politiquement, il a occupé le poste de vice-président du Parti québécois de 1989 à 1994. Il a participé activement au référendum de 1995 et a été nommé vice-premier ministre par Jacques Parizeau au cours de la même année. Au sein du gouvernement de Lucien Bouchard, il a occupé les fonctions de vice-premier ministre, vice-président du Conseil exécutif, ministre d’État à l’Économie et aux Finances, ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie, et enfin, en 1999, ministre du Revenu.

En 2001, à la suite du départ de Lucien Bouchard, Bernard Landry est devenu chef du Parti québécois et premier ministre. Il a signé l'année suivante l'entente La Paix des Braves avec les Cris du Québec, suivie, quelques mois plus tard, d’une autre avec les Inuits du Grand Nord, deux accords qui rapprochent le gouvernement et ses communautés autochtones. Il a aussi publié en 2002 le recueil de textes La cause du Québec. Réélu, il est devenu chef de l’opposition officielle en 2003 et a quitté la vie politique en 2005 pour se consacrer à sa carrière de professeur à l’École des sciences de la gestion.

Bernard Landry a notamment obtenu le grade de Grand Croix de l’Ordre de la Pléiade en 2002, le titre de Commandeur de la Légion d’honneur en 2004, le prix Louis-Joseph-Papineau en 2005, le titre de Patriote de l’année en 2006 et le rang de Grand Officier de l’Ordre national du Québec en 2008.

«Tout au long de sa carrière, Bernard Landry a contribué à bâtir un Québec moderne, ouvert sur le monde, et à le positionner dans la nouvelle économie du savoir et dans le virage technologique», a souligné le doyen de l'École des sciences de la gestion, Stéphane Pallage, qui a fait l'éloge de Bernard Landry.